Dénouer l’ADN : quand les ligands de G4 s’en mêlent

Résultats scientifiques Biologie
Dénouer l’ADN : quand les ligands de G4 s’en mêlent
La stabilisation des structures G-quadruplex formées lors de la transcription provoque des cassures double brin de l’ADN induites par l’activité de la TOP2A selon un mécanisme qui implique l’inhibition de son activité de religature. Cette image de microscopie à haute résolution montre la co-localisation (en jaune) des complexes empoisonnés de TOPO2A (en rouge) avec les structures G-quadruplex (en vert) au sein des cellules humaines. 
© Dennis Gomez

Dans cette étude publiée dans la revue eLife, une équipe française composée de notamment de scientifiques de l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier), dévoile le mécanisme de la cytotoxicité de deux ligands des structures particulières adoptées par l’ADN, les G-quadruplexes (G4). En utilisant des approches génétiques et moléculaires originales ils démontrent que deux ligands stabilisant ces structures provoquent des cassures de l’ADN via la Topoisomérase 2A. (...)

Contact

Dennis Gomez
Chercheur CNRS à l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier)
Sébastien Britton
Chercheur CNRS en biologie à l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier)