Des données satellitaires globales permettent de mettre en évidence des empreintes des courants océaniques sur la tension de vent induites par des interactions entre l’océan et atmosphère
Une équipe de chercheurs du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS), du Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques et de l’Université de Californie (UCLA) ont mis en évidence et caractérisé l’effet du couplage entre les courants de surface et la tension de vent à partir de données satellitaires globales. Cette étude, publiée dans Nature, présente l’hétérogénéité spatiale et temporelle de ce couplage et démontre que son efficacité dépend principalement du vent à grande échelle. Les implications sur la représentation de la circulation moyenne et méso-échelle dans les modèles numériques et sur les processus biogéochimiques sont aussi discutées.