Dans le cadre du plan France Relance, 30 millions ont été accordés au CNRS pour la rénovation énergétique de ses infrastructures. Parmi les 30 projets qu’il avait soumis dans le cadre de l’appel à projets en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics, 4 concernent la délégation CNRS Occitanie Ouest, pour un montant de 3,2 M€.
Ainsi, le premier de ces projets concerne les bâtiments de la Délégation régionale Occitanie Ouest du CNRS, situé sur le Campus Belin à Toulouse Le projet consiste à remplacer les anciennes chaudières gaz et les anciens groupes froids par des pompes à chaleur eau/eau couplées à des sondes géothermiques implantées dans le parking. Toutefois une chaudière gaz à condensation et un groupe froid ayant un faible impact énergétique seront installés pour les pointes de consommation liées aux conditions climatiques extrêmes.
Ces aménagements devraient permettre un gain d’environ 200 MWh (25%) sur les consommations de chauffage et rafraîchissement du site. Les objectifs de réduction notables des consommations de chauffage, de mutualisation et sécurisation de la production de chaud et de froid dans les bâtiments et de l’amélioration du confort des occupant.es sont aussi visés.
Le second projet concerne l’installation d’un générateur photovoltaïque par la mise en place d’ombrières sur le parking du Centre de biologie intégrative (CBI) (bâtiment IBCG), permettant de produire une part significative de l’énergie électrique consommée par les bâtiments (autoconsommation liée au besoin en énergie du process d’un bâtiment de recherche en biologie), de valoriser la technologie employée, sa production énergétique et son gain environnemental, mais aussi de contribuer à l’esthétique du site et au confort des usagers.
Le troisième projet de rénovation concerne deux bâtiments du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes du CNRS (LAAS-CNRS) abritant des activités en salles blanches nécessitant un maintien des conditions de températures (21°C), d’hygrométrie (55%) et de surpression constant toute l’année.
Le maintien d’une hygrométrie constante impose une production de froid et de chaud toute l’année et justifie la récupération de chaleur sur les groupes froids à condensation.
Il est donc prévu le remplacement des groupes froid et des chaudières gaz existantes par des groupes froids ayant un faible impact environnemental (gaz réfrigérant avec un faible GWP) et d’y associer de la récupération de chaleur sur les condenseurs permettant une optimisation du fonctionnement des nouvelles chaudières gaz à condensation. Des panneaux photovoltaïques en autoconsommation seront également installés. Le gain annuel attendu est d’environ 900 MWh (50%) et 200 MWh (15%) respectivement sur les consommations de chauffage et de refroidissement su site.
Le dernier projet concerne le laboratoire historique de la Station d’écologie théorique et expérimentale (SETE) de Moulis en Ariège avec le remplacement complet de la couverture (1954) en tuiles photovoltaïques (puissance 166Wc/m²) et le renforcement de l’isolation existante dans les combles du bâtiment historique. L’isolant sera biosourcé ou issu du recyclage afin de réduire l’empreinte environnementale des travaux. L’installation photovoltaïque totalisera une puissance crête de 90.505 kWc.et devrait permettre une production annuelle d’environ 89 466kWh soit 10% de la consommation annuelle totale du site.
Un gain d’environ 2 100kWh/an peut également être attendu sur les consommations de chauffage et rafraîchissement du site grâce aux opérations d’isolation de la toiture.
L’ensemble des travaux prévus dans le cadre de France Relance visent à renforcer l’autonomie énergétique des bâtiments par le recours aux énergies renouvelables et s’inscrit dans une logique de performance environnementale du parc immobilier du CNRS et de développement durable.
Le CNRS se félicite de la sélection par le gouvernement de 30 projets qu’il avait soumis dans le cadre de l’appel à projets en faveur de la rénovation énergét
