La recherche toulousaine se mobilise autour des questions liées à l’eau

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Gis eau

Le groupement d'intérêt scientifique (GIS) « Eau de Toulouse » regroupe près de 500 scientifiques de 19 laboratoires de Toulouse et sa région1 pour répondre aux enjeux et défis sociétaux relatifs à l’eau. Le GIS Eau de Toulouse a pour objectif de favoriser, inciter et soutenir les actions de recherche collaboratives dans ce domaine, et pour contribuer entre autre à un support technique et sociétal aux politiques publiques de l’eau dans la région.

À la fois ressource, milieu et élément vital pour la régulation du climat, le fonctionnement des écosystèmes et le développement humain, l’eau est étudiée sous toutes ses formes et dans toutes ses transformations et ses usages.

Les développements technologiques récents permettent une connaissance accrue de l’état quantitatif et qualitatif de l’eau, mais aussi des usages plus efficaces (plus nombreux, et mieux adaptés) ainsi qu’une accélération et une optimisation des cycles de réutilisation. Ces développements s’appuient en particulier sur le spatial, l’analyse d’images, l’élaboration de capteurs pour des observations et mesures in situ en lien avec un stockage de données pérennes, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle.

En créant une communauté de recherche transdisciplinaire dans le domaine de l’eau, les laboratoires toulousains souhaitent être « plus visibles », et avoir un « affichage fort en région » pour échanger avec les collectivités territoriales et le secteur privé, explique Claire Albasi, directrice de recherche CNRS au Laboratoire de génie chimique (LGC - CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III - Paul Sabatier) et directrice du GIS Eau de Toulouse. 

 

La recherche toulousaine se mobilise autour des questions liées à l’eau
Déchets flottant dans la Save, un affluent de la Garonne - © Vincent NGUYEN / EDB / IMRCP / CNRS Photothèque
  • 1Les laboratoires impliqués sont : le Laboratoire de génie chimique (LGC – CNRS, INSA Toulouse, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le Laboratoire de chimie de coordination du CNRS (LCC), l’Institut Clément Ader (ICA – CNRS, INSA Toulouse, ISAE Supaero, IMT Mines Albi, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le Toulouse School of Economics - Recherche (TSE-R – CNRS, INRAe, Université Toulouse Capitole), le Toulouse Biotechnology Institute, Bio & Chemical Engineering (TBI – CNRS, INSA Toulouse, INRAe), le Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes du CNRS (LAAS-CNRS), le Centre d'études spatiales de la biosphère (CESBIO/OMP – CNRS, CNES, IRD, Université Toulouse III - Paul Sabatier), le laboratoire Géographie de l’environnement (GEODE – CNRS, Université Toulouse – Jean Jaurès), le laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement (/OMP – CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS/OMP – CNRS, CNES, IRD, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP – CNRS, CNES, IRD, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST – CNRS, Université Toulouse – Jean Jaurès), l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (IMFT – CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III – Paul Sabatier), le laboratoire Interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP – CNRS, Université Toulouse III – Paul Sabatier) et le Centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (CERTOP – CNRS, Université Toulouse – Jean Jaurès, Université Toulouse III – Paul Sabatier)

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