Le changement climatique peut-il augmenter le risque de gelées tardives ?
Des chercheur.e.s de plusieurs laboratoires français dont le laboratoire Climat, environnement, couplages et incertitudes de Toulouse (CECI), ont réalisé des simulations afin d’étudier l’évolution future du risque de gelées tardives, gelées qui se produisent après la formation des bourgeons de la vigne. Le climat plus chaud à venir devrait connaître moins de jours de gelées, pourtant les chercheur.e.s ont trouvé une augmentation du risque de gelées tardives dans certaines régions continentales françaises telles que la Champagne, la Bourgogne et l’Alsace. Ce paradoxe s’explique par une avancée importante dans l’année de la date de bourgeonnement, liée à des température plus chaudes. Les régions côtières, comme le Bordelais et le secteur méditerranéen, seraient plus épargnées du fait de la rareté extrême des jours de gel dans le climat futur de ces régions. Ces résultats ont été publiés dans la revue Agricultural and Forest Meteorology.