L'érosion des côtes rocheuses, une source majeure de sédiments

Communiqué de presse Terre & Univers

Jusque-là considérée comme minime, la part de l’érosion côtière dans le flux sédimentaire s’avère avoir une importance significative à hauteur d’un tiers du flux des rivières européennes, et doit donc être prise en compte dans les bilans sédimentaires et géochimiques, en particulier dans l’océan. C’est ce que révèle un groupe de scientifiques de plusieurs universités, du CNRS et de l’IRD, mené par Vincent Regard, enseignant-chercheur à l’université Toulouse III – Paul Sabatier rattaché au laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP – CNRS, CNES, IRD, UT3 Paul Sabatier), à travers la quantification du flux de sédiments issu de l’érosion des côtes rocheuses à l’échelle de l’Europe. Cette étude est publiée dans la revue Earth and Planetary Science Letters.

Erosion
© EZPONDA/T. Dewez

Vue aérienne de la falaise à Bidart (Côte Basque). Remarquer en bas à gauche de la photo, un pan de la falaise qui glisse vers la mer, phénomène caractéristique d’apport sédimentaire à l’océan (photo Avion Jaune pour le projet FEDER-Nouvelle Aquitaine EZPONDA)

Le flux sédimentaire des continents vers les océans est certes dominé par les apports fluviaux, mais il est aussi le fait d’autres contributeurs, en particulier l’érosion côtière. La part de celle-ci dans ce flux, considérée comme minime (environ 2 %) au niveau global jusqu’à présent, ne reposait cependant que sur peu de quantifications.

Contact

Vincent Regard
Enseignant-chercheur UT3-Paul Sabatier au laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP - CNRS, CNES, IRD, Université Toulouse III -Paul Sabatier)