Les Papous présentent des signes d’adaptation biologique à l’altitude
Les régions de haute altitude sont considérées comme les environnements parmi les plus contraignants dans lesquels les populations humaines ont jamais vécu. Cette difficulté réside principalement dans une moindre disponibilité en dioxygène pour l’organisme humain (milieux hypoxiques). Malgré cela, des populations humaines vivent depuis des millénaires dans des régions d’altitude et ont réussi à développer des caractères physiques pour pallier à ce manque d’oxygène. C’est ce que montre une équipe internationale composée notamment de scientifiques des laboratoires toulousains Évolution et diversité biologique (EDB - CNRS, IRD, Université Toulouse III - Paul Sabatier) et Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES - CNRS, Université Toulouse - Jean Jaurès, ministère de la culture), à travers l’étude des highlanders de Papouasie Nouvelle-Guinée. Ces derniers ont en effet développé des adaptations morphologiques et physiologiques résultant d’une vie en altitude. Ces travaux sont publiés dans la revue PlosOne. (...)