L’État, la Région Occitanie, Toulouse Métropole, le CNRS, l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, Toulouse INP et Airbus s’engagent sur les technologies hydrogène
L’État, la Région Occitanie, Toulouse Métropole, le CNRS, l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, Toulouse INP et Airbus annoncent la signature d’un protocole d’accord pour le développement et la maturation des technologies hydrogène pour des applications aéronautiques.
Cet accord prévoit de mobiliser les compétences industrielles et académiques du Technocampus Hydrogène de Francazal, près de Toulouse, afin de soutenir les efforts de recherche d’Airbus visant à développer un avion à hydrogène décarboné et de contribuer à réduire à zéro les émissions nettes de carbone de l’aviation internationale d’ici à 2050.
Le Technocampus a pour objectif de devenir un centre d’essais à la pointe des nouvelles technologies de l’hydrogène, en soutien au développement de nouvelles solutions de mobilité plus durables. 10 000 m² sont prévus pour accueillir le plus grand centre européen de ce type en 2025, financé à hauteur de 35 M€ par la Région Occitanie.
ll accueillera des équipes de recherche académiques (CIRIMAT1 , IMFT2 , Laplace3 , LGC4 ). Les moyens mis à disposition par leurs tutelles (CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier et Toulouse INP) seront soutenus notamment dans le cadre du Contrat de Plan État Région (CPER 2021-2027), et des projets collaboratifs avec des industriels, nécessitant une production d’hydrogène commune, des bancs d’essais mutualisés et des compétences partagées.
Pour le préfet de la région Occitanie: « La stratégie de développement de l’hydrogène décarboné en France est une priorité forte du Contrat de plan État-Région 2021-2027 signé à Albi le 1er décembre dernier en présence de la Première ministre. Cette stratégie, déjà dotée de 7,2 Md€, a été abondée d’un montant supplémentaire de 1,9 Md€ par le plan France 2030 pour faire de la France le leader de l’hydrogène décarboné et développer des technologies de pointe. Ce technocampus concrétise en Occitanie ce soutien massif à la filière. Il donnera à notre territoire les moyens pour développer la recherche et la formation, industrialiser les techniques et déployer massivement les usages de l’hydrogène, particulièrement autour de la mobilité, et au service de nos grandes industries. »
Pour Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée : « Notre Région a besoin de grands équipements pour accompagner la recherche et l’innovation et répondre aux challenges de demain. C’est pourquoi nous continuons de faire preuve d’un fort volontarisme politique en investissant pour la recherche et le développement. Le technocampus hydrogène qui verra le jour ici illustre notre haut potentiel industriel et d’innovation. La concrétisation de cet accord symbolise le travail collectif de l’ensemble des partenaires et permet de faire grandir nos filières d’excellence en Occitanie, et plus largement, en France. L’Occitanie restera la “capitale mondiale de l’aéronautique” grâce à l’aviation décarbonée. Ensemble nous participons à notre souveraineté économique et à la création d’emplois sur le territoire. »
Pour Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole : « L’arrivée d’Airbus, leader mondial de l’aéronautique sur le Technocampus de Francazal Toulouse-Occitanie, est un signal éminemment positif pour notre Métropole et l'ensemble des entreprises déjà présentes au sein de ce pôle d'excellence dédié aux transports du futur. En mettant à disposition des acteurs majeurs de ce secteur 38 hectares de terrain, Toulouse Métropole participe à la fédération de cet écosystème unique au monde. Je me félicite de l’annonce faite par Airbus de rejoindre cette dynamique pour y développer, d’ici à 2035, les jalons du premier avion commercial décarboné, une révolution pour le secteur aéronautique.Ce choix confirme que Toulouse, capitale européenne de l’aéronautique, est à la hauteur des ambitions portées dans le domaine des mobilités décarbonées et place notre territoire en tête des métropoles les plus innovantes.»
Pour Antoine Petit, président Directeur Général du CNRS : « Dans un domaine scientifique et industriel majeur en France, les laboratoires académiques de pointe investis dans ce projet apporteront l’indispensable recherche amont qui contribuera à élaborer les solutions de demain. Avec cet accord nous associons des forces locales et nationales de premier plan pour conduire à des innovations de rupture, en support aux industriels de la filière. Il s’inscrit pour le CNRS dans la stratégie nationale France2030 sur l’hydrogène décarboné et le Programme et Equipement Prioritaire de Recherche du même nom dont le CNRS est copilote avec le CEA. »
Pour Jean-Marc Broto, Président de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier : « Ce projet de grande envergure, aux enjeux sociétaux majeurs, va permettre de développer des mobilités durables et des technologies de pointe. Fière d’en être pleinement actrice, l’université se réjouit que l’expertise scientifique et technique des unités mixtes de recherche, communes avec le CNRS et Toulouse INP, soit au cœur de ce dispositif. »
Pour Catherine Xuereb, présidente de Toulouse INP : « Ce projet de grande dimension mérite sa place de choix dans notre métropole tant l’aéronautique est l’éclatante signature de Toulouse, illustrée par la réussite mondiale d’Airbus. Il constitue un point de passage majeur pour réussir les transitions énergétique et environnementale. Toulouse INP est un acteur déterminé, enthousiaste, engagé dans ce domaine depuis plus de vingt ans. Il met son potentiel de recherche en ingénierie à disposition des attentes de la société et du tissu industriel concerné. Ce projet nous oblige et Toulouse INP est d’ores et déjà au rendez-vous. »
Pour Guillaume Faury, président Exécutif d’Airbus : « La décarbonation du transport aérien d’ici 2050 représente un défi sans précédent, qui ne peut être relevé que par une coopération de tous les acteurs, au niveau global comme local. L'accord signé aujourd'hui concrétise l’ambition commune d’Airbus et de ses partenaires à développer un pôle d’excellence en Occitanie pour les technologies hydrogène, qui joueront un rôle majeur à moyen et long terme pour réduire les émissions du secteur aérien. Nous remercions l’Etat Français, la Région Occitanie et Toulouse Métropole de soutenir la filière hydrogène et de contribuer à l’émergence de tels partenariats. »