A l’exposition universelle de Dubaï, le CNRS proposera une immersion scientifique en Antarctique
« Antarctique, un laboratoire du futur », l’expérience que le CNRS conçoit au sein du pavillon France de l’exposition universelle sera totalement immersive. Tantôt bercé par une multitude de sons inédits, tantôt plongé dans un quasi-silence, le visiteur découvrira ainsi les recherches de pointe menées en Antarctique et leurs enjeux. Une occasion pour l’organisme d’affirmer son engagement dans les recherches dédiées aux pôles.
L’Antarctique est un témoin unique de l’évolution de la Terre et de son climat, un véritable laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les phénomènes qui bouleversent notre planète. « Avec cette expérience immersive, notre objectif est d’éveiller la conscience du visiteur envers ce territoire de science, témoin du passé et du futur de notre planète », annonce Antoine Petit, président-directeur général du CNRS. Dès 1959, la signature du Traité sur l’Antarctique protège cet environnement : le continent est alors devenu une terre de paix, consacrée à la science et à la coopération internationale. Depuis des décennies, le CNRS et ses scientifiques y mènent des travaux de recherches ambitieux dans de nombreux domaines : l'histoire et l'évolution du climat, la glaciologie, la physique des courants océaniques planétaires, l'astronomie et l'astrophysique, la biogéochimie, et bien sûr l’environnement et l’écologie…
« Antarctique, un laboratoire du futur », conçue avec le soutien de l’Institut polaire français, tel est le nom de l’expérience proposée par le CNRS au sein du pavillon France de l’exposition universelle, qui débutera le 1er octobre 2021 aux Emirats arabes unis. Le voyage commencera sous la banquise, dans la pénombre, à -70 mètres de fond, rythmé par une multitude de sons inattendus - les bruits de la glace, des manchots qui plongent, etc. - pour finir à plus de 3 000 mètres d’altitude, à la station franco-italienne Concordia, installée à l’intérieur du continent blanc, où ne règne plus que le souffle du vent. Cette plongée dans les recherches menées en Antarctique vise à sensibiliser au fait que ce territoire de l’extrême peut aussi se révéler un laboratoire pour bâtir le futur.