Paradise : une nouvelle infrastructure de recherche pour la préparation des missions spatiales
Perseverance, rover qui cherche la vie sur Mars ; JWST, télescope spatial succédant à Hubble ; Juice, mission qui va observer Jupiter et ses lunes : voici quelques-unes de missions spatiales les plus récentes auxquelles la France apporte une contribution centrale grâce à ses moyens d’envergure d’assemblage, de caractérisation et d’étalonnage en laboratoire. Ces moyens sont principalement répartis sur six plateformes qui font l’objet d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS) depuis 2020. Parmi ces six plateformes, l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse (IRAP/OMP - CNRS, UT3 Paul Sabatier, CNES) met à disposition ses moyens d'essais.
Baptisé Paradise (plateforme pour les activités de recherche appliquées et de développement en instrumentation sol et espace), ce groupement d’intérêt scientifique vient d’accéder au statut d’infrastructure de recherche (IR) sur la feuille de route du Ministère. Pierre Kern, directeur adjoint technique à l’INSU, nous parle de l’importance des missions de l’IR et mentionne les derniers projets passés par Paradise.