Technologies clés : Détourner l’instrumentation scientifique pour dynamiser l'innovation et la compétitivité dans les Pyrénées

Produire de l'hydrogène plus écologique à un prix compétitif ou encore détourner une technologie de laboratoire pour optimiser les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid19… Voici les défis qu’ont relevés 3 PME, 1 université et 6 structures de recherche situées en Espagne et en France1 , réunis autour d’un pôle technologique dédiée aux technologies dites clés génériques ou KET pour Key Enabling Technologies, dans le cadre du projet européen TNSI (TransPyrenean Node for Scientific Instrumentation).

Les KET, telles que les nanotechnologies, les matériaux avancés ou encore la fabrication de pointe, ouvrent de nouveaux horizons en permettant la production de produits et de systèmes innovants et durables.

Cofinancé par le programme Interreg POCTEFA via le Fonds européen de développement régional (FEDER) pour une durée de trois ans, le projet transfrontalier TNSI visait à développer et améliorer de nouveaux produits ou procédés à partir d’instruments scientifiques, d’en identifier les opportunités commerciales et ainsi réaliser le continuum entre la recherche fondamentale sur les KET et leur exploitation au profit de la société. Le projet TNSI visait également à stimuler et promouvoir l'innovation et la compétitivité dans le secteur des KET dans la région transpyrénéenne entre l'Espagne, la France et Andorre.

Le projet a été cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre du programme INTERREG V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de l’espace frontalier Espagne-France-Andorre. Son aide se centre sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières par le biais de stratégie conjointes en faveur du développement territorial durable.

• 1Sont impliqués : Le Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales du CNRS (CEMES) – Toulouse, la PME BihurCrystal - Saint-Sébastien, le Centre des matériaux - Materials Physics Center (CFM-MPC – CSIC, Université du Pays Basque) - Saint Sebastien ; l’Institut des sciences des matériaux d’Aragon (ICMA – CSIC, Université de Saragosse) – Saragosse ; l’Institut de ciència de materials de Barcelona (ICMAB-CSIC) - Barcelone ; l’Institut catalan de nanoscience et de nanotechnology (ICN2 – CSIC, UAB) - Barcelone ; la PME Graphene Nanotech (GPNT) - Saragosse ; ALBA synchrotron – CELLS – Barcelone ; l’Université de Saragosse (UNIZAR) et la PME ISP System – Vic-en-Bigorre