Existe-t-il un point de non-retour dans les écosystèmes ?
CNRS le journal
Écologie & environnement
Y a-t-il vraiment, dans les écosystèmes, un seuil de perturbations au-delà duquel le milieu se détériore brutalement ? Cette idée, qui guide aujourd’hui les politiques environnementales, est remise en question par un groupe d’écologues parmi lesquels José M. Montoya, chercheur CNRS à la Station d’écologie théorique et expérimentale de Moulis (SETE - CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier). Après avoir recensé et analysé plus de 4 000 études écosystémiques, ils affirment que les points de basculement sont pratiquement inexistants : les écosystèmes se dégradent en réalité bien avant. (...) Lire la suite
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José-Maria Montoya-Teran
Chercheur CNRS à la Station d’écologie théorique et expérimentale (SETE - CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier)