Promouvoir l’accès aux infrastructures des sciences de l’atmosphère
La communauté européenne des sciences de l'atmosphère a reçu 15 millions € du programme H2020 de l'UE pour promouvoir l'accès à ses infrastructures de recherche ACTRIS, ICOS et IAGOS. Le consortium ATMO-ACCESS, coordonné par le CNRS, regroupe 38 institutions issues de 19 pays européens1 . Permettre un accès durable aux infrastructures est un vecteur clé pour l’innovation scientifique et pour la croissance économique. Aujourd’hui, des obstacles logistiques, financiers ou administratifs limitent cette ouverture en dehors de projets spécifiques.
L’objectif du projet est de proposer un modèle économique durable au service des infrastructures de recherche. En concertation avec les organismes de recherche et les agences de financement en Europe et sur la base des recommandations des utilisateurs et utilisatrices, ATMO-ACCESS travaillera à une reconnaissance des conditions d’accès aux plateformes de recherche et aux services numériques, au-delà de la dimension nationale. Le projet permettra d’engager une réflexion avec des partenaires internationaux pour favoriser l’utilisation mutuelle des infrastructures de recherche.
Dans ce projet, des scientifiques et industriels auront l’opportunité d’accéder à 43 plateformes de recherche atmosphérique (stations d’observation, chambres de simulation, plateformes mobiles, laboratoires et moyens de calibration). Le projet prévoit aussi la fourniture d'outils virtuels de formation et de services numériques innovants.
En France, les stations COPDD, SIRTA, OPAR, les chambres de simulation CESAM et HELIOS, ainsi que l'Atmospheric Thematic Center (ATC) d'ICOS, seront ouverts aux utilisateurs et utilisatrices du monde entier, provenant du milieu académique et du secteur privé.
Ce financement récompense une forte interaction entre les trois infrastructures de recherche (IR) du domaine Atmosphère (IAGOS, ICOS et ACTRIS) pour le développement de services inter-IR. Lever les barrières entre les communautés facilitera l’utilisation des services des IR et permettra de nouvelles avancées scientifiques.
- 110 unités de recherche du CNRS et de ses partenaires sont impliquées : L’Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE – CNRS, IRD, UGA), le Laboratoire d'Aérologie (LAéro/OMP – CNRS, Université Toulouse III – Paul Sabatier), l’unité d’appui à la recherche (UAR) Observatoire Midi-Pyrénées (OMP – CNRS, CNES, IRD, Météo-France, Université Toulouse III – Paul Sabatier), la fédération de recherche Institut Pierre Simon Laplace (IPSL – CEA, CNRS, École Polytechnique, École des ponts Paristech, IRD, Sorbonne Université, Université Paris Saclay, UVSQ ), le Laboratoire des Sciences du Climat et de L'Environnement (LSCE – CEA, CNRS, UVSQ), le Laboratoire de Météorologie Physique (LaMP – CNRS, Univ. Clermont Auvergne), l’UAR Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC - CNRS, Univ. Clermont Auvergne), le Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA – CNRS, Université de Paris, UPEC), l’unité mixte de service de l'OSU Réunion (OSU-R – CNRS, Météo-France, Univ. La Réunion) et l’Institut de Combustion Aérothermique Réactivité et Environnement du CNRS (ICARE)