Magnétisme et chiralité : un mariage éclairé

Résultats scientifiques Physique
Magnétisme et chiralité : un mariage éclairé
Figure : (a) Représentation des deux formes chirales L et D du complexe métallique, avec l'ion Ni2+ en rouge, et les atomes d'azote (bleu), de carbone (noir) et d'hydrogène (blanc).
(b) Géométrie de la mesure de l'anisotropie magnéto-chirale : k donne la direction de propagation de la lumière qui est parallèle ou antiparallèle au champ magnétique (une seule orientation représentée ici). Deux cas sont considérés, axial et orthoaxial, suivant l'orientation de l'axe cristallographique de l'échantillon chiral.
(c) Mesures de DA qui mesure l'AMC pour la forme D pour les deux cas axial et orthoaxial (T = 4 K et B = 1 T).
(d) Calculs de DA dans les mêmes conditions que (c), avec (traits continus) et sans (tirets) le couplage avec la vibration atomique.
© G. Rikken/LNCMI

On sait depuis Pasteur et Faraday que renverser la direction d'un champ magnétique ou inverser la symétrie miroir de molécules joue sur la propagation de la lumière. Associer les deux effets génère une anisotropie dite magnéto-chirale. En comparant expérience et modélisation dans le cas de complexes du nickel chiraux, une équipe internationale composée notamment de scientifiques du Laboratoire national des champs magnétique intenses de Toulouse (LCMI), valide dans la revue Science Advances et pour la première fois une théorie microscopique et mettent en évidence le rôle du couplage des mouvements des électrons et des atomes dans l'intensité de l'anisotropie magnéto-chirale. (...)

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