Les androgènes : un régulateur clé de l’asthme dans les deux sexes

Résultats scientifiques Biologie
Les androgènes : un régulateur clé de l’asthme dans les deux sexes
Coupes pulmonaires de souris asthmatiques femelles qui ont été traitées ou non avec de la testostérone. Les coupes ont été colorées avec de l'hématoxyline/éosine afin d'évaluer l'infiltration de cellules immunitaires dans les poumons, reflet de la sévérité de la maladie.
© Sophie Laffont & Jean-Charles Guery

L'asthme allergique, maladie respiratoire la plus répandue dans le monde, affecte plus fréquemment et plus sévèrement les femmes que les hommes à l’âge adulte. Des études récentes convergent en faveur d’un rôle bénéfique des androgènes dans l’asthme chez la souris et l'humain, mais les mécanismes et la cible cellulaire des androgènes dans les poumons restent encore à définir. Dans un article publié dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology, une équipe internationale composée de scientifiques toulousain.es de l'Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (INFINITy - CNRS, INSERM, Université Toulouse III - Paul Sabatier), de l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) et de l'Unité de biologie moléculaire, cellulaire et du développement (MCD/CBI - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) met en évidence qu'un traitement de courte durée avec des androgènes permet de réduire significativement la sévérité de l'asthme allergique en ciblant un médiateur central de la pathologie, les ILC2, (cellules lymphoïdes innées de type 2) y compris chez les souris femelles. (...)

Contact

Sophie Laffont
Chercheuse CNRS à l'Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (INFINITy - CNRS, INSERM, Université Toulouse III - Paul Sabatier)
Jean-Charles Guéry
Chercheur INSERM à l'Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (INFINITy - CNRS, INSERM, Université Toulouse III - Paul Sabatier)
Jean-Philippe Girard
Chercheur Inserm à l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier)