Une approche basée sur l'intelligence artificielle permet de cartographier de nouvelles cibles thérapeutiques du cancer
Dans la molécule d’ADN, porteuse de l’information génétique, la formation de structures secondaires de type G-quadruplexes (ou G4) peut entraîner l'instabilité du génome en créant des mutations. Ces G4 sont actuellement testés comme cible thérapeutique car des molécules stabilisatrices de ces structures pourraient réguler négativement la transcription ou bloquer l'allongement des télomères (les extrémités des chromosomes) dans les cellules cancéreuses. Une récente étude parue dans la revue PLoS Computational Biology, portée par des scientifiques de l’Unité de biologie moléculaire, cellulaire et du développement du Centre de biologie intégrative de Toulouse (MCD/CBI – CNRS, UT3 Paul Sabatier) et du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT - CNRS, Inserm, UT3 Paul Sabatier), démontre que l’on peut prédire avec précision à l’aide du nouveau logiciel DeepG4 les régions du génome où se forment les G4 dans les lignées cellulaires, tissus et cancers. (...)