Le vendredi 8 octobre 2021 de 11h à 16h, dans le cadre de la Fête de la Science 2021 et en direct sur YouTube, partagez l'émotion de la découverte avec les Talents du CNRS Occitanie Ouest 2020 et 2021.
En attendant cette journée, découvrez ou redécouvrez les portraits de ces chercheurs et chercheuses, ingénieur·es, personnel d'appui à la recherche, récompensé.es par les médailles 2020 et 2021 du CNRS.
Spectroscopie optique, microscopie électronique en transmission, spectrométrie de masse : les outils dont se servent les scientifiques pour dévoiler les secrets de la matière sont toujours plus puissants. Que permettent-ils de voir et de mesurer ? Et à quelles recherches servent-ils ? Florent Houdelier, Delphine Lagarde et Julien Marcoux révèlent quelques-uns des secrets de ces instruments devenus indispensables à la recherche.
Florent Houdellier, ingénieur de recherche en microscopie électronique en transmission au CEMES - Médaille de cristal
Physicien au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales (CEMES - CNRS), Florent Houdellier est spécialisé en développements méthodologiques et instrumentaux en microscopie électronique en transmission (MET). Avec son équipe, il a développé une méthode innovante permettant de scruter les propriétés de la matière à de très petites échelles de temps et d'espace. Afin de valoriser cette découverte et de la rendre accessible à toute la communauté, les scientifiques ce sont rapporché·es de l'entreprise japonaise Hitachi High-Technologies Corporation (HHT) pour, dans le cadre du laboratoire commun HC-IUMi (Hitachi-CNRS Infrastructure of Ultrafast Microscopy), concevoir un nouveau microscope sur lequel cette méthode sera transférée et optimisée. Cet équipement de pointe a été inauguré le 24 septembre 2019 au CEMES.
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Delphine Lagarde, ingénieure de recherche en optoélectronique quantique au LCNO - Médaille de cristal
Delphine Lagarde, ingénieure de recherche CNRS au Laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO - CNRS, INSA Toulouse, Université Toulouse III-Paul Sabatier), est en charge du parc expérimental de l’équipe Opto-électronique, dédié à la nano-fabrication et la caractérisation des propriétés électroniques et optiques de nano-objets. Elle conçoit et développe des outils d’investigation spectroscopiques originaux, combinant souvent résolution spatiale (sub-micronique) et temporelle (échelle pico/femto-seconde), températures cryogéniques et champs magnétiques pour sonder les propriétés optiques de matériaux tels que les dichalcogénures à métaux de transition. Elle met également à profit son savoir-faire en optique et technologie laser pour une activité de valorisation et de transfert auprès d’une PME toulousaine, TRAD Tests et Radiations. Delphine Lagarde développe des bancs laser pour tester la fiabilité de composants électroniques dédiés pour le spatial.
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Julien Marcoux, chercheur en chimie analytique à l'IPBS - Médaille de bronze
Chercheur en chimie analytique à l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier), Julien Marcoux est spécialiste en spectrométrie de masse structurale
" J’ai découvert durant ma thèse comment la spectrométrie de masse (MS) pouvait apporter des informations, non seulement sur la séquence des protéines, mais également sur leur structure tridimensionnelle. J’ai approfondi ces connaissances, au sein du laboratoire de Chimie physique et théorique à l'université d'Oxford, en étudiant plusieurs complexes multiprotéiques solubles et membranaires par MS native." Cette méthode permet de faire « voler » de gigantesques assemblages protéiques tels que des protéasomes, des ribosomes ou des virus entiers et ainsi obtenir leur poids moléculaire avec une précision inégalée par d’autres techniques biophysiques. Depuis son arrivée à l'IPBS, Julien Marcoux a implémenté diverses techniques de MS structurale pour étudier plusieurs protéines de Mycobacterium tuberculosis (agent pathogène de la tuberculose). Son projet principal porte sur les mécanismes de régulation du protéasome, un complexe protéique responsable du recyclage des protéines intracellulaires.
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En perturbant les collaborations scientifiques dans le monde entier, la pandémie a-t-elle provoqué des changements dans la façon de faire la recherche ?
Le numérique est entré dans le quotidien des chercheuses et chercheurs, donnant toujours plus d’importance aux modèles qui façonnent algorithmes et intelligen
Et si vous passiez la journée avec ces scientifiques de Toulouse, hommes et femmes, chercheurs et chercheuses, ingénieur·es, personnel d'appui à la recherche,