Il est annoncé comme cent fois plus puissant que Hubble, opérationnel depuis maintenant trente et un ans. Lorsqu’il déploiera son miroir de 6,50 mètres d’envergure, il deviendra le plus grand observatoire en orbite. C’est peu dire que le télescope spatial James Webb (JWST) de la Nasa, dont le lancement prévu pour le 18 décembre, est attendu par la communauté astronomique mondiale… La préparation n’aura pas été simple : il est si large qu’il aura fallu des trésors d’ingénierie pour le plier avec ses dix-huit miroirs hexagonaux, afin qu’il tienne dans la coiffe d’un lanceur Ariane V. Mais le jeu en vaut la chandelle : il devrait offrir des possibilités inédites d’examen de galaxies aussi lointaines qu’anciennes ou de systèmes planétaires dans notre Voie lactée. Plusieurs laboratoires du CNRS sont impliqués dans ce programme de la Nasa parmi lesquels, l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse (IRAP/OMP - CNRS, CNES, Université Toulouse III - Paul Sabatier), l'Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT - CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III - Paul Sabatier) et le Laboratoire de chimie et physique quantiques (LCPQ - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier).
Le 25 décembre 2021, Ariane 5 a parfaitement réussi sa 112ème mission depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), puisqu’elle a lancé avec succès le télescope sp