L’adaptation du génome des peuples d’Océanie a assuré leur survie
Il y a environ 50 000 ans, la ligne de Wallace était franchie par l’espèce humaine. Cette frontière biogéographique, définie par de forts courants marins, sépare l’Asie insulaire de l’Océanie. La survie des premières populations lors de leur arrivée dans cette zone serait due à leur génome. Celui-ci se serait adapté à l’écosystème unique de cette région du monde, ce qui leur aurait notamment permis d’utiliser les ressources alimentaires disponibles sur place. C’est ce que révèle une équipe internationale de recherche, menée par des scientifiques du laboratoire Évolution et diversité biologique1 , qui a étudié la diversité génomique de 239 individus d’Océanie et d’Asie Insulaire. Ces travaux sont publiés dans la revue iScience.
Chronology of natural selection in Oceanian genomes
Nicolas Brucato, Mathilde André, Georgi Hudjashov, Mayukh Mondal, Murray P. Cox, Matthew Leavesley, François-Xavier Ricaut
iScience (2022) - DOI: https://doi.org/10.1016/j.isci.2022.104583
- 1EDB - CNRS / IRD / UT3 Paul Sabatier