Talents du CNRS 2023
Chaque année le CNRS récompense celles et ceux qui ont le plus contribué à son rayonnement et à l’avancée de la recherche.
Des réseaux électriques aux applications quantiques, le monde qui nous entoure regorge de problèmes complexes qui ne demandent qu’à être optimisés. C’est l’enjeu des travaux de Victor Magron, spécialiste de l’optimisation polynomiale au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS-CNRS). Ses recherches, à l’interface entre théorie et applications, sont récompensées par la médaille de bronze du CNRS.
Comment empiler des oranges le plus étroitement possible pour qu'elles occupent le moins d'espace ? Ce problème, connu sous le nom de conjecture de Kepler, a été résolu en 1998 par le mathématicien Thomas Hales à l’aide d’importants calculs réalisés par ordinateur. Son approche a fait émerger de nouvelles interrogations dans la communauté scientifique : l’ordinateur est-il fiable ? Comment prouver la véracité de la preuve qu’il a apportée ?
En résulte le projet de formalisation Flyspeck, dont l’objectif est de démontrer chaque portion de cette preuve assistée par ordinateur (PAO). C’est dans ce cadre que Victor Magron, chargé de recherche CNRS au LAAS-CNRS, a mené ses premières recherches en optimisation. L’enjeu : démontrer que certaines fonctions de la démonstration globale sont toujours positives. « L’objectif était de demander à un Oracle de nous fournir un certificat de preuve et de s’assurer dans un langage formel que la solution était bonne », explique le chercheur.
Chaque année le CNRS récompense celles et ceux qui ont le plus contribué à son rayonnement et à l’avancée de la recherche.
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