Deux scientifiques toulousains récompensés par l’Académie des sciences

Le 23 novembre 2021, l’Académie des sciences remet, lors d’une cérémonie sous la coupole de l’Institut de France, l’ensemble des prix qu’elle a attribués en 2021. Ces récompenses viennent honorer des personnalités scientifiques d’expérience ou des jeunes chercheuses et chercheurs en début de carrière. En 2021, 65 prix seront remis à 77 lauréates (25) et lauréats (52). Parmi ces lauréat·es, deux travaillent dans des laboratoires toulousains : 

Jean-Bernard Lasserre, mathématicien, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes du CNRS (LAAS-CNRS) et à l’Institut de mathématiques de Toulouse (IMT - CNRS, INSA Toulouse, Université Toulouse III - Paul Sabatier), titulaire de la chaire "Polynomial Optimization" à ANITI, l'institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle à Toulouse, lauréat du Grand prix Inria - Académie des sciences (25.000€)
Fondateur de la méthodologie "Moments-Sommes de Carrés" (basée sur des certificats de positivité de la géométrie algébrique réelle) pour l'optimisation, Jean-Bernard Lasserre étudie ses nombreuses autres applications dans divers domaines des sciences. Il s’intéresse aussi à promouvoir la fonction de Christoffel (bien connue en approximation) comme un outil complémentaire
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Lire le portrait de Jean-Bernard Lasserre (INRIA)

Pierre-Marc Delaux, biologiste et directeur de recherche CNRS au Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV - CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III - Paul Sabatier), lauréat du Prix de Madame Victor Noury (née Catherine Victoire Langlais) - Fondation de l'Institut de France 2021 (10.000€)
Avec son équipe "Évolution des interactions plantes – microorganismes", Pierre-Marc Delaux s’intéresse à l’origine des interactions bénéfiques entre les plantes et leur microbiote, et aux changements génétiques permettant leur apparition et leur perte au cours de l’évolution. Ces travaux, rendus possible par le séquençage de nouveaux génomes de plantes et leur comparaison, ouvrent la voie au développement de nouvelles symbioses par biologie synthétique. Ils ont été récompensés par la Médaille de bronze du CNRS 2019. 
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